Un bardeau de cèdre récupéré lors de la réfection de la toiture du Musée Régional Vaudreuil-Soulanges avec lequel je dois créer une œuvre qui sera vendue au profit du Musée.
Arrivée à l’atelier avec ce bout de bois, qu’est-ce que je fais?
Il traîne sur ma table. Je le regarde, le retourne et je fais plusieurs tentatives qui ne me satisfont pas. Je ne veux pas peindre ou dénaturer le bois que je trouves intéressant au niveau des couleurs, textures, de l’usure etc.
Comme probablement beaucoup d’artistes c’est dans les jours précédant la remise de l’œuvre que tout se précise. Pour exprimer la fragilité de cette pièce vieille de plusieurs décennies, je l’ai fractionnée. Ensuite collée sur un carton, je privilégie la peinture vitrail avec ses effets lumineux, sa brillance, en contraste avec la texture matte du bois. Je laisse éclater les orangés, les tons de gris et de verts qui me rappellent la nature environnante du cèdre qui a fourni le bois pour ce bardeau. Toujours en contraste, l’œuvre abstraite se voulait un rappel que le musée, même s’il a un devoir de mémoire est aussi tourné vers le futur en faisant une grande place aux artistes et aux enfants.
Tout près d'une centaine d'artistes ont relevé le défi et ont créé des œuvres toutes plus originales les unes que les autres. Elles ont été dévoilées et mises à l'encan au profit du Musée, mercredi soir dernier. Le public a répondu à l'appel et il y avait foule pour venir découvrir ces pièces uniques qui ont d'ailleurs trouvées preneur pour la majorité. Il reste quelques pièces qui sont en vente au prix de 100$ au Musée. On peut les voir sur leur page Facebook.
Une œuvre originale, unique pour 100$. Dépêchez-vous elles ne resteront pas sur les tablettes longtemps.
 

Je croyais le perdre et voilà que mon hibiscus me surprend avec ses superbes fleurs. Je crois qu'il a senti le dernier sursaut de l'été.

D'autres essais avec des tons de terre et bien sûr ma couleur de prédilection le bleu turquoise. Il y en aura d'autres surveillez mon blogue...
Et bientôt le "bardeau du Musée Régional de Vaudreuil-Soulanges" dans le cadre du projet "UN BARDEAU POUR TOIT-TOI" qu'on  doit garder secret jusqu'au vernissage le mercredi 20 septembre.

Enfin de retour dans l'atelier plus motivée que jamais grâce à cet atelier sur les cellules à la peinture acrylique donné par Céline Poirier et Rachel ( Coudonc C'tu Moe). J'avais besoin de me faire brasser la créativité et ça a marché. Maintenant, il faut trouver du temps pour expérimenter cette nouvelle technique.

Petit village sur la mer à quelques kilomètres de Nuevo Vallarta. J’y découvre enfin, un petit café boulangerie, Paninos où je peux prendre mon premier « Latte » depuis que j’ai quitté San Miguel.
Mon karma me poursuit, c’est jour de marché…
Artistes et artisans sont au rendez-vous.
J’ai pensé à toi Monika Brinkman lors de la visite de l’atelier d’une excellente artiste mosaïste Christy Berguesse.
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Près de la mer, je remarque cette magnifique sculpture en hommage aux premiers pêcheurs de perles du Mexique.
Des parapluies qui ne servent pas beaucoup ici, décorent l’entrée d’un petit hôtel.
Retour à pieds, une petite marche de 40 minutes au soleil mis à part l’ombre de quelques palmiers, mer et piscine seront les bienvenues.

Après deux jours d'atelier intenses, de 9 à 4 avec une artiste du nom de Jane Dill, deux oeuvres dont je ne sais pas si elle sont finies ou pas reposent maintenant au fond de ma valise et je déciderai à mon retour si je les retouche.
 
Les derniers jours à San Miguel seront intenses.  Je réalise qu'il ne me reste que quelques jours et je commence à penser que je vais manquer de temps.
Et puis avec l'arrivée de Lucie Michel, une amie artiste, habituée de la place qui m'avait référé Antonio, le temps s'accélère. On se connaît à peine mais l'ambiance de camaraderie et de culture qui règne dans cette ville nous rapprochent très vite. Nous partageons l'atelier d'Antonio et elle est une inspiration pour moi qui en est à mes premières armes en joaillerie.
Nous allons  ensemble faire le un tour des ateliers d'artiste où nous aurons le même coup de cœur pour ces deux artiste différents de par leur approche et leur médium mais combien talentueux. Le premier un artise Canadien de la Nouvelle Écosse, Bob Hainstock, et l'autre, Kathleen Cammarata  avec un atelier moderne ou la lumière omniprésente m'a complètement subjuguée,

Et que de cette visite la La Gruta, les sources chaude, à quelques kilomètres de San Miguel. Nous revenons assez tôt pour pouvoir visiter le marché bio. Il ne fallait quand même pas que je manque ça... malgré la fatigue, j'ai fureté et j'y ai découvert une variété de produits incroyables pour une petite ville du Mexique.
 
Comme je ne voulais pas quitter sans dire au revoir à mon amie Rose, on se donne rendez-vous pour aller voir une pièce de théâtre dans l'après-midi.  J'avais un peu peur que ça fasse amateur mais non, j'ai eu droit à une  pièce sur le féminisme drôle et touchante jouée par des acteurs de talent.  Ensuite Rose me fait connaître le resto Los Milagros, une institution ici à San Miguel ou on retrouve autant des Mexicains que des touristes. J'y ai mangé un "Molcajetes" un "'mix grill" de viandes, fromage, crevettes et légumes servi dans une sorte de plat en pierre de lave qu'il font chauffer à bloc avant et qui tient chaud tout au long du repas. Ça bouillonnait encore alors qu'on avait fini de manger. C'est pour dire. Le genre d'assiette supposée être pour deux mais avec les accompagnements traditionnels (guacamole, haricots, chips de maïs et salsa) on s'est rapporte chacune un "doggy bag".
 
Situé à  deux pas de mon gîte, je n'avais pas encore visité le jardin botanique. Faut bien-être si proche pour attendre la dernière journée. Je me suis donc laissée guider dans ces paysages désertiques de falaises, cactus. WoW! Avec les explications de notre guide, quelle expérience. Dommage que je n'ai pas eu une meilleure caméra pour rendre justice à cette nature exceptionnelle.
 
Ensuite vers 13:30 rendez-vous avec Rose pour manger des churros à un endroit où ils vendent les meilleurs, supposément. Je n'avais pas goûté encore à ce dessert typique mexicain hérité de leur conquérant espagnol. Je me suis payé la traite...
 
Le lendemain départ pour la "playa"
 
Au revoir San Miguel, bonjour NuevoVallarta!
 
 

Jour 20 San Miguel
Je suis de plus en plus en phase avec cet endroit de culture et de soleil. Une chaleur supportable parce que sèche. Avec mes cheveux qui frisent à la moindre humidité, c’est le bonheur…
J’apprivoise la ville et je découvre des raccourcis, un café ou on sert le meilleur cappuccino, une boulangerie avec du pain artisanal multi grains. La vie est belle quoi!
Avec l’artiste GerardoRuiz J’ai appris  deux techniques nouvelles, le monoprint et la tempera à l’œuf. http://techniquedepeinture.com/la-tempera-a-loeuf/. Pas vraiment emballée mais bon c’est du travail en progression. Aucun chef-d’œuvre en vue…

En joaillerie, chez Antonio, j’ai terminé deux autres bracelets et je travaille présentement sur un pendentif. Pour former ce morceau j’utilise une bûche qui a appartenu au père d'Antonio qui était joaillier, enseignant à l’Instituto San Miguel http://institutoallende.com/ et reconnu internationalement. On parle donc ici d’un art transmis de père en fils. En regardant bien sur le dessus de cette buche centenaire, vous pouvez voir plusieurs creusets de différentes formes. Artisanal, à l'ancienne mais ça fonctionne.

Samedi, excursion avec un groupe dans la campagne Mexicaine à environ 20 minutes de la ville pour le « Rancho Tour ». On nous reçoit dans une ferme de type coopérative avec un dîner typiquement mexicain composé de nourriture préparée devant nous avec des ingrédients locaux cultivés sur place. On nous invite même à mettre la main à la pâte pour égrener et broyer le maïs qui servira à faire les tortillas. Toute une expérience et un dîner savoureux. Suivra une démo d’un artisan de la pierre qui sculpte cette pierre rose poreuse qu’on trouve dans la montagne avoisinante et une rencontre avec une arrière-grand-mère du village qui parle Otomi, une langue datant d’avant la conquête espagnole, un peu comme pour nos peuples autochtones, une langue dont la tradition s’est perpétuées oralement mais et qui recommence maintenant à être enseignée dans les écoles. Ça m'a permis de connaître le Mexique rural. Les gens vivent pauvrement mais sont riches de tradition de solidarité et la famille, les voisins, le village est au cœur de leur vie.

Une visite encore une fois dépaysante mais combien intéressante. J'y ai rencontré une jeune femme auteur et coach d’écriture de Vancouver venue ici pour participer à un congrès international d'écrivains.  https://sanmiguelwritersconference.org/ Comme quoi les arts visuels y sont très bien représentés autant que la littérature, le théâtre, la musique et le cinéma.

Hier dimanche, je me suis jointe à un groupe de Audubon http://audubonmex.org/ pour aller faire de l’observation des oiseaux. Plusieurs variétés d’oiseaux étaient au rendez-vous ainsi que chèvres et moutons dans cette bucolique promenade ou nous longions une petite rivière. Il y avait aussi des ruines d’un ancien pont servant au transport de l’argent des mines vers la ville.

 Demain je commence un atelier de deux jours avec une artiste dont j'aime beaucoup le travail Jane Dill. http://janedill.com/Home.html J'ai reçu un courriel en prévision de cet atelier et déjà je sens que je vais aimer. Ce sera deux jours intensifs de 10h à 4h et elle semble dire que c'est peu pour tout ce qu'elle veut nous apprendre.
Je vous en reparlerai plus longuement dans mon prochain article.

Hasta luégo!

Déjà deux semaines demain.
Premier morceau à l’atelier de joaillerie complété. Un bracelet dont je suis assez fière. Mon cadeau de St-Valentin de moi à moi avec tout mon amour…

Cette semaine, je reprends ces ateliers mais j’intercale deux jours chez un artiste pour des ateliers de techniques mixtes, Gerardo Ruiz . J’ai bien hâte.

Les gens ici sont sympathiques. Tout le monde parle à tout le monde… surtout les touristes et les Américains qui ont décidés d’y élire domicile ou encore les « snow birds ». C’est incroyable le nombre de femmes célibataires. Même si parfois la solitude me pèse, je rencontre presque toujours des gens prêts m’accueillir à leur table et à jaser. Hier encore, j’ai fait connaissance d’un couple d’Ontariens qui ont loué un appartement tout près d’où je loge.

 Vendredi j’ai fait la connaissance de Rose une femme de Chicago originaire du Danemark. Elle demeure ici pour deux mois seule dans la maison de sa sœur.  Nous sommes au café de la bibliothèque. Elle s’apprête à aller voir un documentaire sur la Grande Catherine de Russie et m’invite à l’accompagner.  C’était plutôt rafraichissant de se retrouver en plein paysage russe avec la neige. Ici la température est au beau fixe depuis le début.
Rose me parle aussi d’un micro cinéma qui s’appelle le Pocket Theatre. On y joue tous les derniers films américains ainsi que certains films de répertoire. C’est tellement petit qu’il faut réserver sa place d’avance. On ne peut pas appeler, il faut se rendre sur place. J’ai été chanceuse, samedi dernier, je me présente sans réservation me disant, on ne sait jamais, et juste comme j’arrive, coup de chance, quelqu’un vient d’annuler une place. J’ai donc pu visionner le film Lion avec Nicol Kidman, en lice aux Oscar. Pour 8$ cdn, j’ai droit à l’entrée, un Margarita et du pop-corn.
À la sortie je me suis empressée de réserver ma place pour trois autres films que je vais aller voir cette semaine, Neruda, Les figures de l'ombre et Mr. Ove. Les films sont en langue originale avec sous-titre anglais. Alors en plus de pratiquer mon espagnol, j’améliore mon anglais.
Samedi dernier, je me retrouve dans la cour intérieure du Bellas Artes, centre d'art de San Miguel pour un concert gratuit sous les arbres.  D'excellents musiciens mexicains, Media Luna, le ciel ne peut être plus bleu, le soleil brille et une brise légère nous enveloppe pour calmer la chaleur, juste bien à l'ombre, je profite de ce que la vie m'offre de meilleur. Ça sent la fleur d'oranger et la terre sèche.

Je reste dans cette espace et en profite prendre le temps de lire... ma Presse +
Et oui, faut bien se garder au courant de ce qui se passe au Québec et ailleurs dans le monde.

Ce midi, j’ai découvert un resto doublé d’une mini épicerie bio. On y mange super bien et pas vraiment plus cher qu’ailleurs. Vraiment les Mexicains m’épatent parfois.

Demain c’est la St-Valentin, je vais célébrer l’amour. Cette amour de la vie qui me permet de vivre cette magnifique expérience.
Hasta luego!

Après une journée bien remplie me revoilà bien installée au gîte.
En ce moment 18hrs, de ma fenêtre située plein sud le soleil entre à pleine « porte » les oiseaux me font un concert. Bientôt le ciel se colorera de nuages rose orangé.
Alors dimanche, visite du marché bio de San Miguel. Rien pour écrire une lettre à sa mère… mais quand même. Quelques artisans, surtout du miel, du chocolat et des produits pour le corps, j’ai acheté un shampoing, supposé faire des merveilles…
Deuxième arrêt, La bibliotéca Publica, lieu de rencontre pour une visite de maisons et jardins. On nous propose la visite d’une hacienda située à l’extérieur de la ville. Le trajet se fera en autobus.
Arrivée d’avance j’en profite pour me rendre dans le petit café adjacent pour déguste un excellent cappuccino avec un muffin qui me soutiendront pendant la visite. Pendant que je suis là, un musicien joue de la flûte traversière. Je suis comme sur un nuage.

La fameuse hacienda, je ne vous la décrirai pas, je joins les photos qui parlent d’elles -même. Les jardins avec fontaines et plans d’eau, (Josée Meloche, j’ai pensé à toi) la situation de cette maison superbe qui comprend même une petite chapelle privée avec multiples terrasses m’a laissée perplexe. Tant de richesse côtoyant, une pauvreté crasse, c’est ça le Mexique. Au moins l’argent amassée pour cette balade va à une fondation qui aide la bibliothèque à fournir des services aux enfants de la ville.
Un léger dîner dans un café avec cour intérieur, fontaine… j’ai l’impression de me répéter. Ce type de restos foisonnent ici et c’est grâce aux conseils de mon amie Lucie Michel, venue plusieurs fois à San Miguel qui m’avait dit que des petits bijoux se trouvaient souvent dans ces cours intérieures, qu’il fallait être attentives pour les découvrir.
Lundi, enfin premier jour d’atelier de joaillerie. Antonio, un artisan passionné, (référé pas mon amie Lucie) d’une gentillesse et d’une patience incroyable sera mon professeur pour les prochains jours. Nous sommes quatre dans son atelier situé sur une terrasse couverte au deuxième étage de sa maison. Il fait beau et pas trop chaud, je suis au paradis… Nous travaillons l’argent et les pierres semi précieuses. Ça faisait un bout que je voulais prendre des cours pour faire des bijoux et je ne me décidais pas. Je sais maintenant que c’est une forme d’art qui me convient parfaitement. Déjà après le premier cours, j’avais la tête pleine d’idées.
Au dîner, après l’atelier qui dure de 9 à 12h, je fais la rencontre d’un artiste mexicain fort gentils. La place est bondée et il est seul à une grande table. Je lui demande si je peux m’assoir et il accepte. Rencontre enrichissante avec ce monsieur Enrique Samaniego Saenz[G1] , qui peint et dessine depuis quarante ans. Il m’a montré ses œuvres dans une galerie de Mexico. Différent et intéressant comme travail.
Aujourd’hui mardi, deuxième journée d'atelier de joaillerie. Mon bracelet avance lentement mais sûrement. Après le cours, Linda une femme de Boston très sympathique me demande si je veux aller avec elle au marché public qui a lieu tous les mardis et où on retrouve surtout des Mexicains. Elle veut prendre l'autobus. Je suis ravie, seule je n'osais pas.  Il a peu de "gringos" qui la prennent et ça m’intimidait. Les taxis sont très abordables mais les bus ne coûtent presque rien, genre 60 cents. À deux je suis plus brave. On part donc à l’aventure… on y  dîne à la Mexicaine et on se promène. C’est immense et on y trouve de tout pêle-mêle, des vêtements neufs et usagés, de la quincaillerie, en passant par les fruits et légumes, de l’électronique etc.
Je réalise que c'est tout près de mon gîte alors au lieu de revenir en ville avec elle en autobus, je décide de marcher pour retourner à mon B&B. Je me suis écartée un peu... Ce qui aurait dû prendre 20 minutes, a pris tout près d'une heure. Mais bon il faisait beau, j'avais de l'eau en masse et j'ai fini par me retrouver. Ça m'a permis de connaître un coin de plus.
Vive l’imprévu! 
Hasta luego!

 [G1]http://www.paxkiartgallery.com/enrique-samaniego.html

Ouf! J’ai l’impression d’être arrivée depuis des semaines tellement je suis dépaysée. Il a fait soleil tous les jours mais les nuits sont frisquettes.
Je viens de finir de déjeuner. Ils sont inclus dans mon forfait. J’ai la chance d’avoir une hôtesse des plus aimables doublé d’une excellente cuisinière. Tout ce que je mange est cuisiné sur place. Elle me propose toujours de la nourriture « Américaine » mais agrémentée d’une touche mexicaine.

Moi qui voulait faire des rencontres intéressantes, je suis servie. Dans le mini bus qui m’amène de l’aéroport à mon gîte nous sommes trois artistes. L’une est américaine et cinéaste, l’autre une canadienne de Toronto, photographe professionnelle qui a une maison à San Miguel ou elle passe l’hiver. La photographe et moi  jasons un peu et échangeons nos courriels. Nous sommes supposées nous voir cet après-midi pour un 5 à 8 à la Fabrica Aurora, un centre culturel où il y aura plusieurs vernissages dont celui d’une de ses amies. Je devrais aussi y rencontre une artiste avec qui j’ai communiquée pour prendre des ateliers.
La ville de San Miguel est située dans les montagnes, la ville elle-même est même est toute en côtes mais ce que je ne savais pas c’est que gîte lui est situé tout en haut de la montagne, à environ une vingtaine de minutes de marche du Centro.
Lorsque mon hôtesse me dit que c’est en pente, j’ai faîte ma fraîche, lui disant que je suis  une bonne marcheuse et que ça me fera un bon exercice de monter. Je n’avais pas vu le chemin…Comme la plupart des rues de cette ville, elles sont très inégales, (un trou pis une bosse) et pavées de grosses pierres. Et la pente, à pic?  Tellement q'après l’avoir descendue le premier matin et surtout après mon vagabondage de la journée ou je me suis perdue plusieurs fois à travers ce dédale de petites rues  pittoresques mais dont les noms changent sans préavis, comme dans certaines petites villes européennes et bien laissez-moi vous dire que je suis remontée en taxi. Comme ils sont très abordables, je ne m’en suis pas privée pour cette fois et les autres.
Il y a tellement d’activités qu’il m’est difficile de choisir entre le cinéma, du théâtre, un vernissage, une rencontre de conversation Englais/Espagnol ou encore des sessions de méditations pour ne nommer que ceux-là. Demain dimanche il y un marché public que j’ai bien l’intention de visiter.  Ce matin, j’ai eu une rencontre avec un prof. de yoga dont le centre est à quelques minutes à pieds de mon gîte. Je vais profiter de ce séjour pour recommencer cette pratique que j’avais délaissée depuis quelques années.
Ici il y a beaucoup de gens retraités, des Mexicains mais des Américains et des Canadiens aussi.
J’essaie de pratiquer mon Espagnol. J’espère que d’ici la fin de mon séjour, je serai plus à l’aise dans cette langue.
Hast luego!